Les portraits sont des images fantômes, car le moment de la prise de vue s’est effacé aussitôt qu’ils ont été pris. Et pourtant, ils brillent encore de la vie que la photographie a capturée, tels « les rayons différés d’une étoile » dit Roland Barthes.
Ce sont les premiers moments qui définissent un portrait, je ne fais pas beaucoup de prises, car l’âme que l’on cherche à saisir s’échappe très vite devant l’insistance de l’objectif.
Ces portraits correspondent à des rencontres, à la fragilité des visages que j’ai voulu retenir, dans le labyrinthe de la vie où se perdent tant d’émotions, de sensations…